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Conditions d’enseignement
Un dispositif d’accompagnement des élèves afin de ne laisser personne au bord de la route
Malgré une situation sanitaire qui semble interminable, l’Isara poursuit sa dynamique dans les enseignements, les réunions de continuité pédagogique avec les équipes enseignantes, les échanges avec les délégués de promotion et des points hebdomadaires sur les accompagnements des élèves.
Tous les enseignants se mobilisent au quotidien. Chaque professeur des deux premières années du cursus Ingénieur suit un groupe de 8 élèves. Certains proposent des entretiens individuels avec leurs élèves, d’autres des échanges plus collectifs. Des cours de soutien de maths et autres matières ont été mis en place pour la préparation des examens. Des élèves volontaires de 4e et 5e années accompagnent les 1res, 2e et 3e années… Il y a une belle mobilisation générale, qui est fortement appréciée par les élèves.
Nous avons besoin de ce type de stimuli. Ce que nous demandons à chaque « accompagnant », c’est d’être à l’écoute, partager son expérience, prendre des nouvelles régulièrement, aider à l’orientation et à relativiser la situation. Et vraiment nous avons une équipe de volontaires formidable !!! »
Séverine Cavret, Responsable pédagogique
Témoignages de nos élèves-ingénieures
Un bel esprit d’entraide
Léa, élève-ingénieure Isara en 5A
« Je me suis portée volontaire car si j’étais entrée en 1re année, j’aurais été bien contente de trouver quelqu’un pour m’aider.
Nous sommes différents étudiants tuteurs de quatrième et cinquième années. Nous chapeautons le dispositif. Nous organisons des visios, nous répondons aux messages et restons très attentifs à tout ce qui peut être amélioré. Nous nous adaptons selon les besoins de chacun.
La communication n’est pas simple parce que nous ne nous connaissons pas. Les élèves de première année ne connaissent pas les examens à l’Isara, donc nous les rassurons. Ils sortent de Terminale sans même avoir passé l’examen du Bac et cela génère beaucoup d’anxiété.
Pour les élèves de deuxième année, les questions tournent autour des stages en exploitation agricole. Globalement, il y a beaucoup de timidité et ils n’osent pas toujours. Et tous savent qu’on est là.
Les élèves de troisième année sont aussi demandeurs d’informations sur les domaines d’approfondissement, les parcours de spécialisation. Nous nous organisons pour répondre à leurs interrogations. Nos réunions avec la direction se passent très bien. Ils prennent bien en compte tout ce que nous leur faisons remonter. »
Colline, élève-ingénieure en 4A Isara
Nous sommes dix accompagnants « pilotes » et chacun d’entre nous suit quinze étudiants de 1A, 2A et nouveaux 3A. Au fur et à mesure des échanges, je me suis rendue compte que le contact individuel fonctionnait mieux que l’approche collective. J’ai donc personnalisé mon approche et j’ai eu de bons retours. Nous avons appris à faire connaissance. L’objectif était de proposer un à deux échanges par semaine. Mais c’était aussi à la carte. C’était chouette de voir que certains adhéraient à la démarche car on se sentait utile.
D’autres accompagnateurs étaient un peu découragés parce que peu de sollicitations. Le soutien des enseignants leur suffisait. Donc chacun a adapté en fonction des besoins de son groupe. Je prenais des nouvelles par rapport à l’école, au groupe et sur des aspects plus personnels. On discutait de tout et de rien.
Chacun adapte le dispositif en fonction des besoins…
Corentin, en quatrième année a proposé une visio à ses étudiants pour échanger sur l’apprentissage, les stages, l’orientation… c’était une chouette réunion où tout le monde a bien participé. Du coup, nous avons décidé de le généraliser et d’organiser des visios pour aborder tous ces sujets. Mais nous voulons quand même garder d’autres formats d’échanges, pour que tout le monde puisse prendre la parole et s’y retrouver.
Nous avions carte blanche pour communiquer avec les élèves et chacun a adapté à sa façon. Il y avait du coup, toutes sortes d’outils et de communication.
Même si nous sommes derrière nos ordis, nous nous sentons utiles. Depuis cette crise sanitaire, c’est assez rare de se sentir utile. J’ai le sentiment de faire une bonne action, d’être dans l’entraide… »
