Le projet vise à contribuer à développer des systèmes de culture optimisant les services fournis par les agroécosystèmes et favorisant la biodiversité, notamment la présence d’auxiliaires des cultures et de pollinisateurs. Pour ce faire, une pratique agroécologique innovante, supposée favorable à la biodiversité fonctionnelle a été conçue et implémentée au sein de dispositifs expérimentaux en systèmes grande culture. L’effet de cette pratique sur la régulation des ravageurs des cultures et son potentiel pour la préservation des pollinisateurs sauvages sont étudiés.
Le projet se déroule au sein d’un réseau d’agriculteurs volontaires ce qui garantira la prise en compte des contraintes réelles (législatives, économiques, matérielles) auxquelles les agriculteurs font face dans la conduite de leur exploitation. Ainsi, des paramètres permettant l’évaluation de l’impact de l’insertion des pratiques sur les indicateurs agronomiques et socio-économiques de l’exploitation sont également suivis.
Coralie Triquet, doctorante – Unité de recherche Agroécologie et Environnement