Témoignages
Rencontre avec Mariama
Mariama a quitté dès janvier l’Ecole Supérieure d’Agronomie – ESA-INPHB de Yamoussoukro (en Côte d’Ivoire) pour faire son échange académique à l’Isara.
« Pourquoi l’Isara?
Je suis originaire des Comores et je suis venue en Côte d’Ivoire pour mes études. J’ai toujours été passionnée par la biologie animale et la génétique. J’aime étudier leur comportement, la production, tous les mécanismes qui rentrent dans leur cycle de vie. En 2e année, j’ai eu l’occasion de découvrir l’Isara, lors d’une visite de vos équipes dans notre école l’ESA-INPHB, ça m’a donné très envie de venir faire un semestre et aujourd’hui, voilà, j’y suis.
Comment se déroulent les cours et ton quotidien à Lyon ?
Jusqu’à fin janvier, je n’avais encore rencontré personne à l’Isara et c’est seulement en février que nous avons eu nos premiers cours en présentiel. Cela m’a fait beaucoup de bien de rencontrer mes camarades. Nous avons également eu des travaux de groupe qui ont permis d’apprendre à mieux se connaitre. Ce n’est pas facile de créer du lien au départ. Avant d’arriver ici, je savais déjà ce que je voulais étudier. J’ai suivi le module de l’UP8 sur la réglementation qualité, outils stratégiques, normes… et un module en biotechnologie.
Actuellement, je travaille sur un projet Maestro et nous réalisons une étude de marché pour le lancement d’une marque. Puis, je vais suivre des cours sur la gestion des risques. Ce sont des compétences importantes à acquérir pour la suite : la gestion, le management du risque, le marketing…, cela me sera très utile.
Le plus surprenant pour toi à ton arrivée ?
C’est la première fois que je viens en France et j’ai eu un choc avec le climat. Je suis passée de 30°C à -4°C, c’était dur !! Et puis ici les gens n’ont pas le temps. Ils marchent vite et ne se parlent pas. Chacun a ses écouteurs. C’est assez individuel.
Quelles sont tes projets pour le futur ?
A court terme, j’espère que nous allons avoir plus de cours en présentiel mais je comprends très bien que la crise sanitaire oblige cette organisation. A moyen terme, je souhaite réaliser mon stage de fin d’études en France, de juillet à novembre en production animale. Cela me permettrait de prolonger mon séjour en France qui m’apporte énormément. »
Rencontre avec Ruth
« Un ami a fait un Erasmus ici et a eu une très bonne expérience. C’était comme un rêve pour moi de venir étudier et suivre un programme en français. J’ai donc demandé un Erasmus à l’Isara pour un semestre et je l’ai obtenu. C’est un très gros défi pour moi de suivre le programme en français mais je suis motivé.
J’ai commencé à étudier le développement international à l’Université de Wageningen aux Pays-Bas. J’ai ensuite fait une année de bénévolat à l’étranger, au Ghana, liée au développement rural. J’ai ensuite fait un master sur l’agriculture durable internationale, avec une spécialisation en agro-industrie, à l’Université de Göttingen.
A l’Isara, je suis la spécialisation SITER, développement rural durable. Nous travaillons sur le territoire et les systèmes alimentaires durables et toutes les problématiques concernées. Nous sommes 29 étudiants, ce qui est formidable, car nous sommes à la fois proches des enseignants et des étudiants. C’est très bien structuré….